Le S.I.A.E.S. est un syndicat d'enseignants académique indépendant et de proximité, a votre service, l'adhésion la moins onéreuse de tous les syndicats d'enseignants de l'éducation nationale, coordonnées du syndicat, qui sommes nous

Courrier  du S.I.A.E.S. n°26 - Septembre 2005 -

 

Editorial
Extrait de l'Editorial de rentrée 2004
Une fin d'année sous pression
Mouvement intra-académique et phases d'ajustement des personnels de remplacement
Promotion d'échelon   Certifiés    Professeurs d'EPS  ( CAPA ) - Hors Classe - Certifiés Professeurs d'EPS (CAPA)
Lycée des possible
Remplacements de courte durée
En promo pour nos jeunes collègues : le kit de survie
Vade mecum de rentrée :
 

 

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EDITORIAL

Les rentrées se suivent…et se ressemblent.  Satisfaction du Ministère et du Rectorat, tout en reconnaissant quelques difficultés ou problèmes ponctuels. Mécontentement des syndicats "en place" dénonçant une rentrée catastrophique, pire que jamais et appelant à la mobilisation.

Difficile pour l'opinion d'y voir clair, selon le bout de la lorgnette pris en considération.

Pour les personnels, c'est la réalité du terrain qui guide en grande partie le jugement : classes et emploi du temps qui vont conditionner la vie quotidienne durant un an, nouveautés à mettre en œuvre suite à une énième réforme.

Et là, chacun voit midi à sa porte, tant il est vrai qu'il n'y a pas deux enseignants qui fassent le même métier, comme nous l'écrivions dans notre éditorial de rentrée 2004, que l'on peut reprendre mot pour mot.

De fait, comment ne pas se répéter quand rien ne change dans un sens favorable, et ne pas dénoncer à nouveau la réalité pour beaucoup, sinon pour tous, de la dégradation des conditions de travail, et pour tous, sans conteste, de celle du pouvoir d'achat.

La décentralisation se poursuit, la LOLF pointe à l'horizon, lourde de contraintes, et  une nouvelle loi d'orientation s'applique désormais à l'Education Nationale, enfantée par François FILLON, qui en a été remercié, et gérée par Gilles de ROBIEN sur le fil du rasoir pour la faire passer, à défaut de la faire accepter.

Tout n'est pas négatif dans la loi, mais son application demeure grosse  d'inquiétudes : ainsi la liberté pédagogique du professeur est-elle clairement affirmée… mais avec la mise en place du Conseil pédagogique ne risque-t-elle pas d'être mise à mal ? De même pour le pouvoir de décision en fin d'année, mieux reconnu aux professeurs, comme la possibilité du redoublement…mais qu'en sera-t-il réellement  sous la pression des fédérations de parents ou des instances académiques voulant faire du chiffre, ou des économies ?  Et quid du socle commun,  de la découverte professionnelle, du PPRE, d'une commission permanente aux pouvoirs accrus où la place des enseignants sera réduite, du pouvoir des chefs d'établissement ? Quant aux remplacements de courte durée dans l'établissement, gageons qu'ils ne se mettront pas en place sans tensions  ni difficultés ( voir article p. 8 ).

En fin de compte les rentrées se suivent… et se ressemblent, car c'est toujours la même eau, aigre-douce, qui coule en la rivière, faute d'une volonté forte de changements réels. Ainsi des TPE… supprimés…et quasiment rétablis sur des bases hybrides. Et des discours sur la nécessité du travail, de l'effort, l'autorité, la discipline ( le mot n'est plus tabou ) …et la réalité du laxisme, de la démagogie et de la faiblesse repoussant à toujours plus tard la sanction d'une inéluctable sélection ( mot interdit de séjour dans le vocabulaire " éducnat "  ), en masquant un temps l'échec pour le rendre plus dur lorsqu'il survient, et en fabriquant des ratés et des aigris.

Contradictions multiples tiraillant le système, plus que jamais balloté entre la tentation d'un changement d'inspiration libérale dont la réussite est incertaine, et le maintien d'une idéologie pédagogiste et égalitariste qui a fait son temps et montré ses limites.

Dans ce contexte chacun a le devoir de se positionner, de prendre parti, d'agir en fonction des idées et des valeurs auxquelles il croit, pour les faire valoir. Individuellement, certes, mais aussi collectivement car il n'est de force qu'unie.

L'adhésion à un syndicat est un moyen pour y parvenir.

Au S.I.A.E.S. en particulier, si vous voulez bien lui accorder votre confiance pour défendre ces idées et ces valeurs, et les intérêts matériels et moraux des personnels dont vous êtes…et en votant pour ses listes aux élections professionnelles du 6 décembre 2005.

Jacques MILLE
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Extrait de l'Editorial de rentrée 2004   ( Courrier du S.I.A.E.S. n° 22 )

 

… rien n’est absolu, l’égalité n’existant guère dans l’énorme machine qu’est l’Education Nationale . Nous savons tous l’existence d’établissements sans problèmes ( la norme d’autrefois ) et d’autres qui les accumulent ( tendant à devenir la norme d’aujourd’hui), de classes agréables et d’autres impossibles, d’élèves travailleurs et d’autres aux marges de la délinquance…

Quant aux professeurs eux-mêmes, qui peut croire qu’ils font tous le même métier, selon les établissements où ils exercent, les classes qu’ils ont en charge, la discipline qu’ils enseignent ?

Egalité, maître mot, bien difficile à mettre en œuvre tant la diversité des situations est grande, et inégalitaire, et devrait appeler et justifier des traitements particuliers… que l’Education Nationale  a du mal à prendre en compte. 30 élèves ici, tout baigne ; 30 là, c’est l’enfer. Ici un professeur « heureux »,  assurant ses 18 heures  dans une discipline « reine », avec un bon emploi du temps dans un établissement calme et de bon niveau, et là, son collègue, son « égal », galérant 18 heures dans une discipline « secondaire », avec des élèves ingérables, sur deux établissements ZEP , distants de 30 kilomètres, sans indemnités, et un emploi du temps dément parce qu’un couplage tardif n’a pas permis d’harmoniser les horaires…

Egalité. Vous avez dit : « égalité » ?  Et solidarité ? Le premier se mobilisera-t-il pour le second ? Chacun pour soi. Trop souvent.

Ce constat n’est pas nouveau. Certes. Mais l’inquiétant est de constater qu’au fil des ans, insidieusement, la situation du second devient de plus en plus courante, se banalise, tendant à une « égalisation » par le bas des plus préoccupantes. Et de constater que nul, désormais, n’est vraiment à l’abri.

Sans noircir le tableau à l’envi, qui peut nier qu’incivilités et violence n’ont cessé de progresser dans les établissements, gagnant  y

compris ceux qui en étaient exempts. Et que cela rend l’exercice du métier plus difficile ? Et l’enseignement moins serein, plus péni-

ble ? De même qui peut contester que les services à complément ( joliment dits « partagés ») se soient multipliés  ces dernières  an-

nées, compliquant le travail et alourdissant les horaires par les trajets induits, sans parler des coûts inhérents à ces déplacements ?

 Et que dire des collègues de disciplines sinistrées, où les surnombres génèrent des situations mal vécues par les intéres sé(e)s, sans perspective d’un poste dans un proche avenir ? Et, à l’extrême, de ces certifiés ou agrégés que l’on pousse vers un enseignement en LP , quand rien ne peut leur être proposé en collège ou en lycée ? Amertume, rancœur, découragement, sentiment d’avancer« en reculant », gâchis… Quels mots choisir pour ces situations qui, d’exceptionnelles autrefois, sont devenues banales aujourd’hui ?

Notre rôle syndical est de signaler ces faits et de dénoncer  cette tendance -  lourde, hélas ! – à la dégradation des conditions de travail d’un nombre croissant de  personnels,  sous l’effet de multiples raisons, pour les unes sociales, ou sociétales ( les comportements des élèves… et des parents ) , pour les autres économiques et politiques ( la priorité de la gestion sur la pédagogie ), et de négocier ou de combattre pour faire en sorte qu’il en soit autrement.

Il y va de l’intérêt de tous : des personnels évidemment, que nous avons à défendre, mais aussi  par voie de conséquence de celui des élèves que nous avons à instruire et à éduquer, comme de celui de l’enseignement que nous avons à dispenser.

Aussi luttons-nous, en général comme au cas par cas, pour que le souci pédagogique l’emporte sur celui de la gestion pure et dure, ou mieux pour concilier les deux dans une attitude « citoyenne ».

 C’est ce que parvient à faire parfois, après négociations, le Rectorat, finalement conscient  qu’un enseignant « satisfait » sera plus efficace (osons dire « plus rentable » ) qu’un enseignant mécontent, déçu, amer, aigri…dont on laisse à chacun le soin de penser comment il peut réagir face à un traitement qu’il juge « insupportable ».

Œuvrer en ce sens est bien sûr profitable à l’intéressé(e), mais aussi, et doublement, à l’administration :

-          d’abord par la confiance rendue à celles et ceux qui sont d’ores et déjà engagés dans ce métier passionnant ,

ensuite, par l’encouragement fait aux jeunes pour s’y engager sans crainte ou réticence, sinon à reculons … faute de mieux.

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UNE FIN D'ANNEE SCOLAIRE 2004- 2005 " SOUS PRESSION "

 

L'année scolaire 2004-2005 s'est achevée sur un "bouquet" de réunions concernant les affectations des personnels ( mouvement intra-académique et "phases d'ajustement" des TZR, MA et contractuels ), les promotions d'échelon, l'accès à la hors classe, et ce après de multiples péripéties que nous avons relatées dans nos dernières publications.

Nous en faisons ici un bilan, en espérant que l'année 2005-2006 sera moins agitée en ces domaines !

 

MOUVEMENT INTRA - ACADEMIQUE et PHASES D'AJUSTEMENT DES PERSONNELS DE REMPLACEMENT

 

Le mouvement Intra s'est déroulé dans les temps prévus avec des résultats que l'on peut estimer "globalement" satisfaisants, même si tous n'ont pu obtenir satisfaction et si de grandes disparités existent entre les disciplines, en fonction des postes disponibles.

Parmi les difficultés rencontrées retenons celles relatives au traitement des "cartes scolaires" lorsqu'il ne pouvait y avoir repli dans la commune même, et celles concernant les affectations sur poste à complément de service.

Pour ces derniers, certains avaient été affichés comme tels, et donc demandés en connaissance de cause. Mais la surprise a été grande pour quelques uns d'apprendre, fin juin - début juillet, ( et parfois même la veille de la rentrée ) , que le poste sur lequel ils avaient nommés et qu'il croyait à temps plein, était en fait assorti d'un complément de service.

Dans tel cas il y avait plus d'heures à assurer en complément que dans l'établissement d'affectation. Inacceptable.

Dans tel autre, un complément imprévu à assurer à 40 kilomètres ! Ou encore un complément "modifié" in extremis rendant incompatibles les emplois du temps.

Explication simple : la gestion serrée ( à la demi-heure près ) et purement arithmétique par les IA des heures disponibles, sans tenir compte des réalités humaines, ni même des contraintes administratives.

Exemple, parmi d'autres : mutation d'une collègue , mère d'un jeune enfant, sur le collège de R., lui permettant de se rapprocher de son domicile. Prise de contact et annonce par le chef d'établissement  qu'il n'y a que 12 heures à assurer sur place et un complément de service de 6 heures à assurer à Rt . ( deux heures de trajet aller-retour, avec péage ) . Rt . étant non limitrophe de R. notre collègue a droit à une heure supplémentaire ( ou une heure de décharge de service). Mais problème : l'intéressée est à temps partiel de droit , accordé par l'administration dès avant le mouvement, et ne peut avoir d'heures supplémentaires. Quant à lui enlever une heure, le chef d'établissement, à juste titre, ne veut pas entendre parler car ce serait au détriment des élèves. Le couplage devient impossible. "On" cherche ailleurs … pour lui donner un complément  sur un établissement voisin de celui qu'elle vient de quitter… pour se rapprocher de son domicile. Les emplois du temps coincent, car le chef d'établissement n'avait pas prévu - et pour cause - ce cas de figure. "On" continue à chercher pour "découvrir" que dans un collège très proche de R. il y a exactement les heures qui conviendraient pour le service à temps partiel de notre collègue …  mais données en  heures supplémentaires à des professeurs… qui n'en demandent  pas !  Forcing du Rectorat auprès de l'IA pour modifier les dotations, ce qui finit par être fait après plusieurs jours de démarches, de courriers, de crises de nerfs. Ouf!  Mais quelle perte d'énergie pour résoudre un problème qui n'aurait pas dû se poser, puisque dès le printemps le collège de R. savait qu'il n'y aurait que 12 heures à assurer, et qu'un complément de service aurait dû être défini et affiché pour le mouvement !   ( suite p. 3 )

Face au "blocage" de l'IA sur cette affaire, comme dans d'autres, remercions au passage le Rectorat d'avoir su prendre en compte la situation des intéressés et "réparer" les  erreurs commises … par l'administration elle-même.

Du bilan du mouvement Intra il ressort qu'un maximum de postes avait été mis au mouvement  ( souvent "bricolés" et faits de pièces et de morceaux, d'où le nombre de postes à "service partagé" sic ) et ont été pourvus, parfois "en extension" pour les moins demandés. De nombreux TZR ont pu obtenir une affectation sur poste fixe , ce qui répond à l'objectif du Rectorat , à la demande du Ministère, d'en réduire le nombre.
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Or, paradoxe, il y avait PLUS de TZR à l'issue du mouvement qu'à son début ! Traduction à la fois d'un manque de postes évident et "d'entrées" par l'Inter ( programmées par le Ministère lui-même, au titre du calibrage entre les académies ) trop nombreuses ( près de 950, quand le Rectorat n'en souhaitait que 650 ! ). Les bénéficiaires ne s'en plaindront évidemment pas, mais le Rectorat se trouve ainsi confronté à la gestion d'une pénurie de postes et à celle de surnuméraires dans certaines disciplines !

En conséquence de cela le "mouvement TZR" ( phase d'ajustement), tenu le 11 juillet, s'est retrouvé dans une situation identique à celle de l'année précédente, à savoir près de 1350 TZR à affecter ( un peu moins d'un millier pour les disciplines "Lycées-Collèges, y compris EPS ) , dans un contexte de quadrature du cercle.

En effet au delà de l'objectif d'une réduction du nombre des TZR   le Ministère vise surtout à les utiliser " à plein rendemenrt" , à savoir les nommer "à l'année" sur des services complets, fussent-ils" partagés", en limitant ainsi au minimum les remplacements de moyenne ou longue durée plus coûteux ( ISSR ) pour les confier à des contractuels ou à des vacataires.

Or la politique consistant à mettre le maximum de postes au mouvement, y compris en "ratissant" les heures disponibles et en créant des postes à complément de service, réduit évidemment les moyens utilisables pour les affectations TZR . Il en va de même par la réussite aux concours de nombreux contractuels ( ce dont on ne peut que se féliciter  ) stagiarisés à temps plein  et soustrayant de fait de nombreux services à l'année du mouvement TZR , comme cela s'est manifesté pleinement en Mathématiques et en Lettres.

Que restait-il au final comme services à l'année pour la phase d'ajustement ? Des disponibilités tardives, des congés formation, des rompus de mi-temps et de temps partiel…mais on est loin du compte.

A preuve les données suivantes :

 

Lycées et collèges, toutes disciplines, y compris EPS : sur un peu plus de 900 TZR ( hors PLP et PEGC )

- TZR affectés à l'année  le 11 juillet   :  près de 30 %.

- idem                 le 26 août   :  un peu plus de 6 % .

Un complément, voisin de 8 % , doit être ajouté pour des affectations à l'année prononcées APRES La rentrée, au vu de la réalité des besoins des établissements "découverts" le jour même de la rentrée, et inconnus du Rectorat fin août .

Sur ces affectations  un peu plus de 40 % sont sur 2 établissements, ou plus.

Et près de 50 % en services incomplets.

Ce sont ainsi un peu plus de 40 % des TZR qui ont été affectés à l'année , dont presque la moitié en services incomplets, loin de l'objectif ministériel de "rendement maximum" , et un grand nombre en services "partagés", généralement mal vécus.

Donc à peu près 60 % de TZR disponibles pour des remplacements occasionnels, limitant ainsi le recours aux contractuels et aux vacataires pour lesquels le "mouvement" , comme l'an dernier, a été des plus limité : environ      15 % repris sur un peu plus d'un millier. Forte incitation, pensons-nous, à présenter les concours et à ne pas tabler sur des emplois incertains et précaires.

Ajoutons aussi les grandes disparités entre les disciplines pour ces affectations à l'année : près de 100 % en Provençal ( il est vrai sur 3, voire 4 établissements ), près de 70 % en SES, Italien , Documentation , Musique. Et à l'opposé à peu près 25 % en SVT et disciplines techniques ( hors PLP ) , moins de 20 % en Anglais, EPS, Mathématiques , moins de 10 % en Lettres modernes.

En fin de compte la gestion des différents mouvements s'est faite, et continue de se faire,  dans une tension permanente et non sans problèmes humains, justifiant pleinement l'action syndicale pour défendre les personnels.

Le S.I.A.E.S. est, à ce titre, intervenu quasi quotidiennement  en fin et en début d'année scolaire, avec des résultats probants dont nombre d'intéressé(e)s  pourraient témoigner. Ce n'est là que le travail normal d'un syndicat de proximité attentif aux situations particulières, mais sans pouvoir  promettre que tous les problèmes puissent être réglés, quand certains  relèvent du "miracle" !

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Note. Comme nous l'avons indiqué dans le Courrier n° 25 (10 juin 2005) le S.I.A.E.S. s'est félicité de voir se tenir en juillet le mouvement TZR, comme il le demandait depuis des années. Tous les syndicats, et non des moindres,  n'y étaient pas favorables, loin s'en faut.

L'expérience faite il ressort des chiffres ( cf supra ) que maintenir le mouvement fin août, avant la rentrée, n'aurait pas changé grand chose aux résultats, mais aurait en revanche privé un peu plus du quart des TZR de la connaissance de leur affectation avant le départ en vacances, sans pouvoir ainsi savoir les classes dans lesquelles ils auraient à enseigner et préparer leur travail en conséquence, ni faire des vœux d'emploi du temps et prendre ainsi leurs dispositions pour l'année à venir.

Compte tenu des réalités, s'il fallait, par souci d'homogénéité ou d'égalité, revenir à un mouvement de rentrée, c'est APRES la rentrée qu'il conviendrait de le faire, quand serait connu le maximum de services disponibles, complets ou incomplets. Mais nous doutons que le Rectorat y soit favorable !  Ni nous mêmes d'ailleurs quand notre argumentation repose sur des considérations pédagogiques et personnelles plaidant pour un mouvement en juillet.

 

Promotion d'échelon Certifiés    Professeurs d'EPS  ( CAPA )

 

Comme le S.I.A.E.S. le demandait depuis des années le Rectorat a pris en compte la situation des professeurs non inspectés depuis 5 ans ou plus, et dont la note  pédagogique stagnait, en relevant cette note d'un point.

NB  Si vous êtes susceptible d'une promotion prochaine  et n'avez pas été inspecté(e) depuis 5 ans ou plus ( et même moins ) vous avez intérêt à solliciter par écrit une inspection pour espérer voir votre notre augmentée. Mais attention : il s'écoule souvent plus d'un an entre l'inspection et l'attribution de la note, toujours prise en compte au 30 août de l'année concernée.

 

 

Hors Classe

 

Agrégés ( CAPN )

 Pas de barre pour la Hors Classe cette année, car les barèmes étaient académiques  par suite de la  déconcentration , donc calculés en partie sur des bases différentes. D'où le rôle essentiel attribué par l'Inspection et le Ministère aux " 40 points Recteur ", au titre de l'estimation du mérite, ainsi qu'à la note pédagogique.

 

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Certifiés Professeurs d'EPS (CAPA)

Nous vous avons relaté dans nos publications de fin d'année scolaire les péripéties qui ont marqué l'élaboration du barème académique ( la  déconcentration l'imposant ) et la constitution du tableau  des promouvables.

Les CAPA se sont finalement tenues à la veille des vacances, après que de nombreuses et ultimes erreurs , et de nombreux oublis, aient été corrigés. Nous ne sommes d'ailleurs pas sûrs, ni même l'Administration, qu'elles l'aient été toutes !

Utile leçon pour l'année à venir.

Nous avons informé les collègues concernés ( syndiqués ou sympathisants connus ) et ceux qui nous avaient adressé une fiche.

Sans revenir sur le débat relatif au barème- qui risque fort d'être revu cette année - nous voulons souligner

-    d'abord une lapalissade liée à l'adoption du nouveau barème, cheval de bataille de la contestation de certain "grand" syndicat, à savoir l'évidence que toute modification de barème  profite à certains et en désavantage d'autres  .Ce qui veut dire qu'il y a forcément des mécontents, protestant à juste titre, mais aussi des heureux bénéficiaires évidemment plus discrets. Ce sont à peu près    20 % des intéressés qui se sont trouvés dans ces cas.

-      et ensuite le fait que tous les promus aient été au 11ème échelon, limitant ainsi la volonté de l'Administration de promouvoir "au mérite"  dès les 9ème et 10ème échelons.

       Notons aussi le rôle joué par les points " passage au choix ou au grand choix au 11ème échelon" et, comme attendu, ceux, même limités à 10 points, attribués par le chef d'établissement et l'inspection.

Sur ces derniers on remarquera

1 ) que l'académie d'Aix-Marseille a été celle qui a accordé le moins à cette rubrique, l'action syndicale n'y étant pas étrangère

2 ) que la distribution de ces points ( 0. 1 .3. 5 ) par les chefs d'établissement et l'inspection n'est pas sans soulever de nombreux problèmes.

Rappelons que vous pouvez avoir connaissance des points attribués ( nous le demander ) et en demander justification , écrite de préférence. Surtout si vous constatez une discordance manifeste entre votre note pédagogique ou administrative ( et les appréciations portées ) et les points attribués ( 0 ou 1 en général ).

L'analyse de ces données interpelle en effet fortement  quand on constate par exemple une note de 1 pour un collègue ayant une très bonne note pédagogique ! Ou quand on observe les grandes disparités d'un établissement à l'autre : ici un maximum de 3 et 5 , là essentiellement des 0 et des 1 . Que faut-il penser ?  Dans le premier cas un corps professoral d'élite… ou un chef d'établissement ne voulant pas d'histoires ? Dans le second des professeurs au dessous de tout… ou un chef d'établissement réglant quelques comptes ?

Certes nous ne généraliserons pas  abusivement et pensons que la majorité des chefs d'établissement a fait honnêtement son travail. Mais néanmoins, au cas par cas, il n'est pas infondé de s'interroger… et de s'inquiéter.

Nous demanderons pour l'année à venir que des consignes claires et strictes soient données pour éviter au maximum les contestations possibles sur cette appréciation du "mérite" . Celui-ci, s'il doit être jugé, nous paraît devoir l'être sur la carrière, et pas seulement sur l'année en cours , d'où l'importance de "nourrir" I-Prof, et d'y corriger les erreurs et oublis, puisque c'est sur cet "instrument" que devraient se fonder les appréciations du mérite par les notateurs.

 

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LYCEE DES POSSIBLES

 

Pour rendre à César ce qui est à César, et au S.I.A.E.S. ce qui est au S.I.A.E.S.

 

Par lettre du 5 juillet 2005 au Proviseur du lycée Saint Exupéry à Marseille le Recteur a pris acte du rejet par le Conseil d'administration du lycée du projet " Lycée des possibles", tout en regrettant que ce projet, qui avait son accord, n'ait pu être mené à bien.

Le S.I.A.E.S. avait interrogé le Recteur sur ce projet "innovant" lors d'une audience début décembre 2004 (Courrier n° 23)  en soulignant le "flou"  et les conditions peu statutaires ou réglementaires dans lesquels il était mené. Le Recteur nous avait alors dit son soutien à un projet de ce type, en faveur des élèves ayant décroché du système.

Ce projet était apparu incidemment au printemps 2004 et peu à peu "formalisé" par l'administration du lycée et quelques professeurs, hors de toute information et discussion, en particulier en CA.

Dès connaissance le S.I.A.E.S. s'était inquiété, non de la finalité du projet, en soi acceptable, mais des modalités de mise en œuvre, avec intrusion du politique, opacité et interrogations sur les participants ( cooptation ). D'où la question posée au Recteur.

Dans un premier temps le SNES  est resté hésitant et évasif, puis s'est "emparé" de l'affaire en réclamant, ainsi que le S.I.A.E.S. , la clarté sur ce projet et son cadrage dans le projet d'établissement, puisqu'il apparaissait "hors structure" , ce dont ne voulait ni ses concepteurs, ni l'administration du lycée.

Lors de son congrès ( 15 mars 2005 )  le S.I.A.E.S. a voté une motion sur ce projet, réaffirmant ses positions ( cf. Lettre n°28 ).

Après diverses péripéties c'est en ce sens que le Recteur a demandé fin mai 2005 que ce projet soit présenté au CA du lycée, lequel l'a repoussé, comme l'a fait aussi la majorité des professeurs du lycée à la suite d'un vote initié par le Proviseur.

Dont acte d'une décision dont il convient  de rendre à chacun ce qui lui revient, en l'occurrence au S.I.A.E.S. qui a " tiré la sonnette d'alarme"  et au SNES qui a œuvré pour faire respecter, comme et avec le S.I.A.E.S., un fonctionnement normal de l'institution.

Marie Françoise LABIT

 

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Remplacements de courte durée

Une des nouveautés de la loi Fillon - de Robien

Le décret est paru au JO du 27 août 2005, repris dans le BO N° 31 du 1er septembre 2005, avec une note de service "explicative".

- pour le 1er octobre 2005, élaboration en concertation avec les personnels de l'établissement  (équipes pédagogiques)  d'un PROTOCOLE fixant les modalités et la mise en œuvre des remplacements de courte durée ( inférieurs à 15 jours ) pour des absences prévisibles ou inopinées. Ce protocole devra être présenté au Conseil d'administration.

- jusqu'aux vacances de Noël les remplacements ne pourront être imposés et se feront donc sur la base du VOLONTARIAT

- à partir du 1er janvier 2006 le chef d'établissement aura la possibilité d'  IMPOSER  ces remplacements.

D'où :  

1 )  Appel aux volontaires jusqu'à la fin de l'année 2005

2 )  A partir du 1er janvier 2006 " après avoir privilégié le volontariat , en recherchant l'accord des enseignants, et s'il n'y a pas de volontaires, le chef d'établissement pourra désigner des enseignants pour assurer les remplacements de courte durée"

3 )  Les heures de remplacement ( volontaires ou non ) seront payées à un taux majoré de 25 % par rapport à l'HSE ( Cf tableau   p .  4  )

Ces heures sont plafonnées à 5 heures par semaine( en incluant toutes les catégories d'heures supplémentaires)  et 60 heures par an,  imposables évidemment.

4 ) Ces heures ne peuvent être assurées par les stagiaires, ni imposées aux professeurs à temps partiel                        ou en CPA ( incompatibilité générale d'heures supplémentaires avec ces situations ). Mais néanmoins les professeurs à temps partiel "volontaires" pourront assurer ce type de remplacement.

Pour le Ministère le fonctionnement serait ainsi fondé sur : le volontariat , l'incitation ( financière ) et, à défaut, sur l'obligation.

 

Le S.I.A.E.S. s'est constamment prononcé, depuis le rapport Thélot, et lors de la discussion de la loi,  pour que les remplacements de courte durée soient assurés  :

1 )  sur la base du volontariat

2 ) par un professeur de la discipline du professeur absent à remplacer ( faute de quoi il suffirait de dire clairement, et honnêtement, qu'il ne s'agit en fait que de "garderie" d'élèves ) .

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En l'état, le "protocole" destiné à définir les modalités du remplacement doit, à nos yeux,  :

-       réaffirmer le principe du volontariat

-     refuser le "remplacement-garderie", et donc faire prévaloir le respect de la discipline enseignée, ce que souligne la note de service… mais en ajoutant que  "cela n'implique pas que le remplacement s'effectue NECESSAIREMENT dans la discipline du professeur absent " . Bel exemple d'art administratif pour dire une chose et son contraire et laisser le champ libre à toutes les interprétations. Tartuffe ? Jésuite ?

- refuser le remplacement au pied levé ( cf. délai de 24 h prévu dans la note de service ) . Attention à la formule "sauf accord"  qui ouvre la porte à des remplacements sur le champ qui ne sauraient être que de la garderie provisoire .

- et, lorsque cela n'est pas réalisable, faire appel à des surveillants et non à des professeurs "désignés" par le chef d'établissement.

 

Dans l'hypothèse d'une désignation autoritaire par le chef d'établissement , on doit s'interroger sur les "choix" qui pourraient être faits, même si la note de service "cadre" un peu les choses par des consignes données aux chefs d'établissement  :

-          désignera-t-on un(e) célibataire, plutôt qu'un(e) marié(e) avec enfants ?

-          un professeur habitant à proximité, plutôt qu'un autre résidant loin de l'établissement ?

-          un TZR rattaché disponible sans remplacement en cours," en première ligne " pour la note de service ?

-          un professeur moins "gradé" , donc moins coûteux, pour faire des économies (car il faudra bien que le chef d'établissement rende des comptes ) ?

Et ne risque-t-on pas de voir des chefs d'établissement régler quelques comptes à cette occasion, l'obligation de remplacement  devenant une sanction déguisée, fût-elle  assortie d'émoluments  ?  A moins que certains n'estiment, à l'inverse, qu' elle ne devrait échoir qu'aux plus qualifiés et aux plus compétents, fût-ce contre leur gré ? Et pourra-t-on toujours faire coïncider les emplois du temps ?

Tout est possible, et des solutions "imaginatives" vont sans doute  voir le jour !

 Quant aux "volontaires" s' ils peuvent espérer un "coup de pouce" à  leur note administrative, ou en vue de la hors-classe, ne seraient-ils pas alors "gratifiés" deux fois, l'une par le paiement d'heures supplémentaires, l'autre par une incidence sur leur carrière ? Et n'y a-t-il pas là un moyen de pression possible des chefs d'établissement sur les professeurs ? Incitation   et mérite, avez-vous dit ?

     Dans ce contexte le S.I.A.E.S. conseille à tous ses adhérents et sympathisants :

1° de participer activement à l'élaboration du protocole sur le remplacement. Chacun doit pouvoir s'exprimer et pas seulement par le biais d'équipes pédagogiques.

2 ° de refuser toute autre modalité que celles exposées plus haut ( volontariat et respect de la discipline )

3 ° de s'associer à toute démarche en ce sens

 

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EN PROMO POUR NOS JEUNES COLLEGUES : LE KIT DE SURVIE

 

Je n’ai, de ma vie d’enseignant, jamais puni un élève.

Tous mes anciens peuvent en témoigner, ainsi que les “ Vie Scolaire ”, qui entendent très peu parler de moi. Cependant, ne vous y trompez pas : j’ai la réputation d’être sévère, exigeant, de ne rien laisser passer. J’aime entendre les mouches voler, je suis le chef d’orchestre de mes classes, celui qui décide qu’à tel moment on travaille et qu’à tel autre on peut se détendre. Le patron. Mais je le répète : jamais une punition, une colle, un rapport ou quoi que ce soit. De tout cela je suis vierge et entend le rester.

Ceci dit, je n’ai rien d’exceptionnel. Je ne détiens aucun secret pédagogique, sinon il y a longtemps que j’aurais publié, fait fortune, fui vers une île paradisiaque. Alors, quelques explications. Tout d’abord, les dix premières années de ma carrière se sont déroulées à l’étranger, devant un public d’adultes. Des premières et des terminales, une moyenne d’âge de 20-22 ans, parfois barbus, souvent pères ou mères de famille. Il m’aurait été difficile de les sanctionner comme des garnements… Je crains comme tout un chacun le ridicule.

Je n’ai donc pas mis le doigt dans l’engrenage “ punitions ”, comme vous n’avez jamais mis – soit dit en passant – le doigt dans l’engrenage “ torgnoles ”. Alors que nos prédécesseurs, s’il vous en souvient, ont généreusement utilisé la baffe, la règle, le coup de pied au c… et autres tiraillements de cheveux ou d’oreilles. Et affirmaient bien haut ne pas pouvoir s’en passer, surtout “ avec certains élèves qui ne comprennent que ça ”. Im-pos-si-ble.

Or, nous nous en passons fort bien. A méditer.

Quand je suis revenu en France, le pli était pris, je ne savais plus punir. Mais n’ayant jamais cru que l’enfant était “ naturellement bon ”, il m’a bien fallu développer d’autres moyens pour assouvir mes exigences de discipline et calmer ma phobie du bruit et du désordre. Lesquels, me demanderez-vous ?

Ecartelés entre Bozo le Clown et le Père Fouettard, nous pratiquons un métier de comédien, d’illusionniste. Nous savons déclencher le rire, l’arrêter net dans sa course, faire souffler sur la classe un vent de panique… Une simple question de dosage. Doser la caresse verbale, le sourire, le grincement de dents, le regard, la menace. Attention : la plus vague possible la menace, pour entretenir le doute, l’interrogation, éviter d’avoir à la concrétiser ! Savoir s’excuser aussi, pour nos petites injustices. L’œil humide et le trémolo dans la voix, mais surtout bien sûr rester à distance de tous ces matamores que nous interprétons, car tout ceci n’est qu’une représentation, un jeu… Ce que nous sommes vraiment nous appartient, c’est du domaine du privé. L’élève ne doit pas y avoir accès. L’élève se contentera de l’image.

A mettre donc dans le kit de survie, l’image. L’image et le verbe.

La parole est une arme terrible, à utiliser avec mesure et prudence, mais il est redoutablement efficace d’avoir à chaque fois les rieurs de notre côté. Car ce que craignent par-dessus tout nos élèves, bien plus que la plus sévère des punitions, c’est d’être ridiculisés devant leurs camarades. Se faire “ pointer sévère ” par le prof devant les copains, ne pas avoir le dernier mot, dissuade de perturber le cours. On y réfléchit à deux fois. Cela peut paraître cruel, cela peut vite le devenir… Alors prudence. Certains préfèreront la traditionnelle punition, mais comme Cyrano j’ai choisi “ la pointe, le mot ” et après tout personne n’est forcé de venir s’y frotter. Ceux qui respectent les règles et la communauté ne s’y exposent pas. Et tant pis pour les autres ! De toute façon, ils ne tardent pas à revenir à une prudente réserve. Chat échaudé craint l’eau froide ! Quinze jours, trois semaines pour les plus endurcis, au-delà on tombe dans le cas psychiatrique.

La parole donc, hop ! dans notre kit de survie.

Autre outil à glisser dans le sac: la capacité à prévenir. D’année en année le prof de terrain développe une qualité essentielle : l’anticipation. Savoir tuer dans l’œuf, avant même qu’elle n’éclose, toute velléité de perturber le cours ; stopper avant qu’elle ne se développe la moindre ébauche d’aparté ; casser le rythme du cours pour prévenir la lassitude du public. Avoir l’œil partout, interpréter chaque geste, toujours avoir sous la main une réaction appropriée. Epuisant, il est vrai, mais nécessaire.

Chaque jour notre base de données “ comportements d’élèves ” s’enrichit, nous finissons par faire le tour de la question et ne plus être désarçonnés par rien. Nous n’éteignons plus les incendies, nous les empêchons d’éclater. Dans ces conditions il est tout à fait envisageable – comme nous avons su nous passer des châtiments corporels – de réduire, voire de supprimer toute autre forme de punitions.

Bon, je n’insisterai pas sur le sujet, je me contente aujourd’hui de glisser le ver dans le fruit. D’autant que l’élève de son côté enrichit sa base de données “ profs ” et il le fait très vite. Le moindre péquélou de 6ème pas trop émotif a vite fait le tour de chaque professeur, surtout si ce dernier reste monolithique. Tirons-en une leçon : soyons atypiques. Soyons variés, inattendus, incontrôlables et mettons la peur de l’inconnu de notre côté.

Un prof qui s’égosille du début à la fin de son cours n’impressionne pas beaucoup : les chiens qui aboient ne mordent pas. Donc évitons de vociférer à longueur de journée, gardons nos colères au frais pour des interventions stratégiques.

La menace, la punition, l’exclusion finissent par ne plus impressionner nos multirécidivistes endurcis. Sachons les utiliser à bon escient, ne brûlons pas toutes nos cartouches dès les premières semaines. J’insiste : essayons de nous passer de l’arsenal répressif. Notre réputation en sortira grandie.

Evidemment un prof qui ne punit pas est “ forcément ” laxiste. Une bonne pâte, on va rigoler à son cours… Là aussi explosons le cliché. Faisons leur fête aux idées reçues. Non, mon petit chéri… Je ne punis pas mais je ne suis pas franchement gentil. Ni méchant d’ailleurs, ni ton copain. J’ai un boulot à faire. Et je suis allergique au désordre.

Tu me respectes et tu respectes mon travail ? Je te respecte aussi. Tu me manques de respect ? Je vais appuyer là où ça fait mal : ton image auprès des copains. Un peu, beaucoup, passionnément… jusqu’à ce que tu comprennes.

Et qu’y a-t-il à comprendre ? Eh bien que le cours doit se dérouler dans la sérénité. Que le prof est là pour dispenser un enseignement et que l’élève est là pour le recevoir. Personne en fait n’est là pour s’amuser. Nous vivons en société et, dans l’intérêt de tous, certaines règles doivent être respectées.

Des idées simples au fond, des idées que nous devons défendre. Des idées pour lesquelles tous les coups sont permis, c’est une question de survie. Enfin… Tous les coups, sauf les coups de règles sur les doigts bien sûr. Et sauf les coups de pieds au c… !

Bonne rentrée à tous.

 

Richard TRONC

richard.tronc@siaes.com

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