Le S.I.A.E.S. est un syndicat d'enseignants académique indépendant et de proximité, a votre service, l'adhésion la moins onéreuse de tous les syndicats d'enseignants de l'éducation nationale, coordonnées du syndicat, qui sommes nous
La Lettre du S.I.A.E.S. n° 24 - Retour Index
 

7  juin  2004
 

Congrès annuel du S.I.A.E.S.  6 avril 2004.  Lycée Aubanel  Avignon
Situation financière
Cotisations
.
Bilan d'activités
Intervention des commissaires paritaires
Contractuels et Assistants d'éducation
Séance de l'après-midi
Votre carrière
Hors Classe
Congés formation
Contestation de note administrative
Calendrier prévisionnel du Rectorat
Mouvement Intra académique
Ultime minute : EPS

Contractuels

 

Congrès annuel du S.I.A.E.S.  6 avril 2004.  Lycée Aubanel  Avignon.

Compte rendu

En présence d'une salle bien garnie, et après adoption de l'ordre du jour,  le secrétaire général, Jacques Mille, ouvre la séance à 10 h.

Situation financière. Cotisations

Compte rendu financier 2002- 2003 par le trésorier, René Garcin.

L'année a été marquée par les dépenses inhérentes aux élections professionnelles de décembre 2002, couvertes par des rentrées de cotisations plus précoces et par l'augmentation du nombre d'adhérents. L'arrivée de nouveaux adhérents compense largement les départs ( mutations hors académie, retraites, non renouvellements ).

L'analyse des comptes fait apparaître la ventilation suivante avec, au terme de l'exercice, un solde positif de 1470 €.

-  33 %  en publications ( imprimerie, photocopies )

-  34 % en frais postaux ( affranchissements )

-  10 % en déplacements

-    8 % en téléphone, fax, internet

-    6,5 % en frais de bureau, papeterie, documentation.

Le trésorier précise que les comptes sont accessibles à tout adhérent à jour de sa cotisation.

Pour l'exercice en cours 2003 - 2004

Le budget prévisionnel permet d'envisager un solde positif, base de constitution d'un fonds de réserve en vue des élections de décembre 2005. Au jour du congrès l'excédent est de 7567 €,  mais tous les frais de l'année ne sont pas pris en compte ( publications, envois, remboursements ). Par ailleurs des cotisations continuent d'arriver.

Au total la situation financière du S.I.A.E.S. est saine. Le secrétaire général remercie le trésorier pour sa gestion rigoureuse et met au vote le compte financier et le bilan exposé : approbation et adoption à l'unanimité.

Cotisations

Le secrétaire général met en discussion une  proposition d'augmentation des cotisations à compter de la rentrée 2004. Il fait valoir que ces dernières sont restées inchangées depuis 3 ans. Il rappelle qu'elles sont modestes au regard de celles des autres syndicats, pour des services académiques au moins équivalents. Des participants témoignent d'ailleurs de l'efficacité du S.I.A.E.S. dans les démarches entreprises. Le secrétaire général explique les raisons de cette modicité des cotisations, en lien avec l'absence ou la réduction de frais de gestion parasites, tels qu'on les observe dans tous les autres syndicats.

La discussion, ouverte, porte sur l'impact du montant des cotisations. Pour certains, trop basses, elles peuvent avoir un effet dissuasif ( doute sur la qualité du service, manque de crédibilité ). Pour la majorité elles sont plutôt attractives, même si l'essentiel des adhésions se fonde plus sur l'image et l'action du S.I.A.E.S.  que sur le montant de la cotisation. Il n'en reste pas moins que "l'argent étant le nerf de la guerre"  et face au développement du syndicat, une augmentation paraît justifiée. Cela d'autant plus que les frais postaux, sur lesquels s'appuie une grande partie de la propagande du S.I.A.E.S. , ont beaucoup augmenté, tout comme les frais d'impression.

Le principe d'une augmentation étant acquis par tous, les montants à compter de la rentrée 2004 sont fixés, après vote, comme suit :
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1er au 6ème échelon

7ème Classe normale au dernier échelon hors classe

Agrégés

70

95

Certifiés, AE, Professeurs et CE EPS, PEGC, PLP, CPE

60

80

Stagiaires IUFM, MA, Contractuels

45

Vacataires, Assistants d'éducation

25

Retraités

30

 

Bilan d'activités

J.Mille retrace les grandes lignes de la vie du S.I.A.E.S. depuis le précédent congrès de Sisteron, le 25 mars 2003.

La fin de l'année scolaire a été marquée par la tourmente des événements du printemps 2003, consécutifs à la mise en place de la réforme des retraites et des projets de décentralisation.

Le Courrier et la Lettre du S.I.A.E.S. ont rendu compte de la position du syndicat sur ces sujets, en considérant la diversité des opinions qui pouvaient s'exprimer et l'évolution du mouvement. Au final on a du faire le constat d'un échec lourd de conséquences pour le mouvement syndical dans son ensemble, ce dont a témoigné la faible mobilisation lors des actions lancées en 2003- 2004 par certains syndicats. Déception, désillusion, démotivation, repli sur soi, amertume sont ainsi perceptibles chez beaucoup, s'ajoutant au malaise profond des professeurs face à l'évolution de leur métier et à la dégradation de ses conditions d'exercice .

En 2004 le devant de la scène a été occupé par le "grand débat" auquel le S.I.A.E.S. n'a pas refusé de participer, sans espoirs excessifs. Nous avons ainsi exprimé, chaque fois que possible, nos positions et nos idées, et fait des propositions. Sur le plan national nous ne savons, à ce jour, ce qui sortira de ce débat dans la loi d'orientation prévue pour l'automne. Sur le plan académique nous avons eu le sentiment d'une écoute attentive, et même sur certains points, du ressort local, d'avoir été entendus ( sur le mouvement intra, la situation des TZR, le traitement des cas particuliers…)

J.Mille souligne que l'essentiel de la vie du S.I.A.E.S. repose sur le travail quotidien d'écoute et de défense des personnels : gestion des problèmes individuels par des interventions auprès des services rectoraux et académiques, participation aux réunions, groupes de travail, CAPA par l'intermédiaire des élus agrégés et certifiés, participation au mouvement intra-académique et aux affectations de rentrée ( TZR, MA, Contractuels).

Les progrès de l'audience du S.I.A.E.S. se traduisent par une montée en puissance des interventions que les décharges actuelles permettent d'assurer. Mais il n'en reste pas moins que le volume de ces décharges , très modeste, et de surcroît arbitrairement réduit de moitié par le Ministère, pouvant se révéler insuffisant à l'avenir, nos efforts pour obtenir justice ne doivent pas être relâchés. Des courriers en ce sens ont été adressés au Ministère. En tout état de cause nous devons développer notre propagande et notre implantation pour améliorer encore, lors des élections de 2005, les résultats électoraux du S.I.A.E.S. , base de sa représentativité et de l'attribution des décharges à titre syndical.

J.Mille conclut la présentation de ce bilan d'activités en soulignant la bonne santé du S.I.A.E.S. : alors que la plupart des syndicats semblent perdre des adhérents, suite au séisme du printemps dernier, le S.I.A.E.S. voit ses effectifs augmenter ; la presse est bien diffusée et le syndicat ainsi de mieux en mieux connu ; la publicité par le "bouche à oreille"  se révèle efficace pour nous amener de nouveaux adhérents ou des sympathisants. Des progrès sont encore possibles, et nécessaires, pour accroître encore notre audience, en particulier dans les collèges. J. Mille demande à ce que les participants en discutent  et fassent des propositions à ce sujet.

L'exposé se termine par les remerciements du secrétaire général à tous ses collaborateurs du bureau, en marquant la part croissante que certains prennent à la vie du syndicat, de bon augure pour l'avenir. Il annonce que le prochain congrès, qui sera d'élections conformément aux statuts, se tiendra avant la fin de l'année 2004, à Marseille ou dans la région d'Aix en Provence .

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A l'issue de ce bilan une discussion est engagée sur le développement du syndicat et ses modes d'action ( implantation, propagande ).

Le S.I.A.E.S. doit-il rester un "petit syndicat" ou se développer  pour "grossir" au maximum ?

Comment mieux se faire connaître et être présent dans les établissements ?

Quels moyens mettre en œuvre pour ce faire ?

Côté "développement" la marge est grande : le S.I.A.E.S. a les moyens de faire face - comme il l'a fait jusqu'ici - à une augmentation de ses effectifs et des activités y afférentes. Un participant témoigne être venu au S.I.A.E.S. parce qu'il en avait assez des "appareils syndicaux" et avait apprécié l'accueil personnalisé reçu au S.I.A.E.S. Le secrétaire général  souligne que l'important, quelle que soit la taille du syndicat, est de maintenir le service de proximité et d'écoute qui font une grande partie de la réussite du S.I.A.E.S. , proximité et écoute plus que jamais nécessaires en ces temps  où la gestion individuelle est de plus en plus prégnante.

Côté " moyens d'action" , les propositions ne manquent pas…à concrétiser : mise en place de délégués d'établissement, panneau syndical, affiche de rentrée, distribution ciblée dans les casiers, "référent" de secteur, vade mecum, développement du site Internet… Il est pris note de ces propositions dont la mise en œuvre implique une participation de chacun à l'œuvre collective, sinon un militantisme syndical actif.

Des participants posent la question d'un congrès de réflexion pour mieux mettre en évidence les valeurs fondamentales que le S.I.A.E.S. défend : humanisme et bon sens, indépendance et liberté, pour, à partir de ces bases, proposer des idées neuves, mettre en place un contre-pouvoir intellectuel, refonder l'action syndicale. L'idée est retenue, sous réserve de pouvoir tenir deux congrès en 2004 - 2005.

 

Intervention des commissaires paritaires

Michel Sandri et Jean Racon, élus en 2002, expliquent en quoi consiste le rôle des commissaires paritaires. Ils soulignent qu'ils peuvent intervenir en CAPA si les collègues les ont sollicités ( fiche, lettre… ), ce qui n'est pas toujours le cas, aussi surprenant que cela paraisse. Ils insistent sur la nécessité d'être informés par les intéressés d'une démarche administrative : contestation de note, candidature à une liste d'aptitude, à la hors classe, à un congé formation, à une mutation, à la proximité d'un changement d'échelon … L'expérience montre qu'un collègue sur trois seulement  opère cette démarche.  Le cas de ces collègues est évidemment suivi, mais le repérage des "oublieux" est délicat car on ne peut connaître la situation particulière de chaque adhérent, et se substituer systématiquement à lui !

 

Contractuels et Assistants d'éducation

Pour les Assistants d'éducation le S.I.A.E.S. estime qu'ils peuvent se révéler utiles, et qu'il ne saurait être question d'en refuser le recrutement. Leur statut de droit public devrait les mettre relativement à l'abri  des problèmes qu'ont connus les CES, aides éducateurs et autres TUC. On ne saurait par ailleurs parler à leur propos d'emplois précaires, même s'ils sont temporaires, ce type d'emploi n'étant pas pérenne par définition.

Il n'en va pas de même pour les contractuels et les vacataires, vrais "précaires", auxquels l'Education Nationale recourt et va recourir de plus en plus pour assurer les fonctions de remplacements courts. Il faudra donc être très vigilants à leur propos, et attentifs à leurs problèmes, tant en matière de précarité de l'emploi que de leur gestion par les chefs d'établissement, pour éviter toute pression et tout abus conséquents à leur précarité même.

 

Séance de l'après-midi

Poursuite du débat engagé sur la vie du syndicat et ses orientations, avec de nombreux intervenants.

Remise en question du collège unique et du passage automatique en classe supérieure. Beaucoup d'élèves n'acquièrent pas ce qui leur sera nécessaire pour suivre au lycée. On essaie avant tout de les "occuper "et de les" empêcher de nuire" (sic). Le collège est devenu une vaste garderie. Le Brevet n'a plus de sens ; il devrait redevenir un véritable examen et non un certificat "bidouillé" de fin d'études. Le Ministère doit prendre ses responsabilités en matière d'orientation.  Constats connus, comme la difficulté de gérer des "populations" de plus en plus hétérogènes , rétives, de cultures différentes, sans consensus clair ( cf. le problème du voile à l'école ). Le métier de professeur change. Faut-il résister ? S'adapter ? Se résigner ? Le recrutement  ne devrait-il pas se faire sur des critères différents, pour un savoir faire différent ?  Avis non partagés par tous.

Cela ramène aux valeurs défendues par le S.I.A.E.S. Humanisme et bon sens. On insiste sur la notion d'indépendance. Elle séduit,  et c'est par elle que beaucoup sont venus au S.I.A.E.S. d'horizons divers, non sans avoir demandé ce qu'il en était et obtenu des preuves à cet égard. On souligne aussi le besoin de disponibilité, et les exigences que cela implique pour les responsables. Il faut faire connaître nos valeurs et nos idées, comme la nécessité d'un retour au respect et à la discipline, car on constate qu'elles sont partagées par le plus grand nombre , même syndiqués ailleurs.  On rappelle que plus de la moitié des professeurs ne sont pas syndiqués    (individualisme, déception …). Il faudrait que la presse parle de nous, mais les médias sont sélectifs, et nos idées et valeurs ne sont pas "politiquement correctes" pour certains, d'où occultées. Il est bon d'aller à contre-courant de la pensée dominante dans les réunions. C'est parfois difficile et il faut du courage, mais l'on s'aperçoit alors de réactions favorables de nombreux collègues, généralement silencieux. Les contributions en "tribune libre"  ou en articles ( auxquelles chacun peut contribuer ) , parfois dérangeantes, sont appréciées par beaucoup. Le ton est "atypique" , sortant du cadre de la langue de bois de "l'archéo-syndicalisme" en place. Mais cela fait-il une doctrine ?  On constate que la défense des cas individuels  a parfois occulté la mise en valeur des idées du S.I.A.E.S.  C'est pour cela qu'il faudrait un congrès de refondation, mettant au point nos positions fondamentales, dans une sorte de "bréviaire", pour les diffuser ensuite, face à une idéologie dominante qui tend à s'imposer comme pensée unique.

Comme on le voit la discussion a été nourrie, et loin d'avoir épuisé tous les sujets qui préoccupent le monde enseignant de nos jours. Aussi de l'avis général  deux journées de congrès, consécutives ou non, seraient certainement nécessaires pour aborder la multiplicité des problèmes posés. C'est un axe de réflexion pour l'année à venir.

Jean Paul GARCIN

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Devinette.

D'après vous , qui a écrit ce texte , et quand ?

 

Pour tâcher d'en sauver un peu

L'enseignement secondaire donne un admirable exemple, fait un admirable effort pour maintenir, pour sauvegarder, pour défendre contre l'envahissement de la barbarie cette culture antique, cette culture classique dont il avait le dépôt, dont il garde envers et contre tout la tradition. C'est un spectacle admirable que celui que donnent tant de professeurs de l'enseignement secondaire, pauvres, petites gens, petits fonctionnaires, exposés à tout, sacrifiant tout, luttant contre tout, résistant à tout pour défendre leurs classes. Luttant contre tous les pouvoirs, les autorités temporelles, les puissances constituées. Contre les familles, ces électeurs;   contre l'opinion ; contre le proviseur , qui suit les familles, qui suivent l'opinion ; contre les parents d'élèves ; contre le proviseur, le censeur, l'inspecteur d'académie, le recteur d'académie, l'inspecteur général, le directeur de l'enseignement secondaire, le ministre, les députés, toute la machine, toute la hiérarchie, contre les hommes politiques, contre leur avenir, contre leur carrière, contre leur avancement ;  littéralement contre leur pain.  Contre leurs chefs, contre leurs maîtres, contre l'administration, la grande Administration, contre leurs supérieurs hiérarchiques, contre leurs défenseurs naturels, contre ceux qui devraient naturellement les défendre. Et qui les abandonnent au contraire.  Quand ils ne les trahissent pas. Contre tous leurs propres intérêts. Contre tout le gouvernement, notamment contre le plus redoutable de tous, contre le gouvernement de l'opinion, qui partout est toute moderne. Pourquoi ?  Par une indestructible probité . Par une indestructible piété. Par un invincible, un insurmontable attachement de race et de liberté à leur métier, à leur office, à leur ministère, à leur vieille vertu, à leur fonction sociale, à un vieux civisme classique et français. Par un inébranlable attachement à la vieille culture, qui en effet était la vieille vertu, qui était tout un avec la vieille vertu, par une continuation, par une sorte d'héroïque attachement au vieux métier, au vieux pays, au vieux lycée. Pour quoi ? Pour tâcher d'en sauver un peu.

Réponse :  Charles Péguy   Notre jeunesse   1910   .    Déjà !!!

Votre carrière.

Promotion d'échelon.

CERTIFIES  ( CAPA du 17 mai 2004 )

Passage au …

Grand choix

 Petit choix

5ème

 77            19  1  75

 

6ème

 78            16  3  62

 74,5      5   6  52

7ème

 81              3  4  70

 77        10  7  66

8ème

 82,5         17  11 57

 78,5     10  7  61

9ème

 84,5         29  5  51

 81,2       1 11 58

10ème

 86,4         11  3  62

 82,5     12  4  55

11ème

 88,8         12  1  52

 84,8     23  1  46

Professeurs d'EPS ( CAPA du 6 mai 2004 )

Passage au …

Grand choix

Petit choix

5ème

 78,5        29  1  77

 

6ème

 80,5          6  7  75

 77,5      23  10  65

7ème

 84            7  12  64

 81,5         8  8  70

8ème

 87           19  1  67

 83,6       29  6  60

9ème

 89,3        27  9  59

 87          18  9  63

10ème

 91,9        10  8  56

 89,7       10  11  58

11ème

 95           29  6  58

 92,3        21  6  55

Points et date de naissance du dernier promu

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ASA prise en compte pour 3 ou 5 mois selon les cas.

Problème de la note pédagogique.

Le S.I.A.E.S est intervenu  à propos des professeurs non inspectés depuis plus de 5 ans et dont la note pédagogique stagne, ce qui les pénalise dans leur possibilité d'avancement par suite d'un barème insuffisant, souvent au dixième près.

Contrairement à ce qu'a écrit le SNES dans un courrier, il faut savoir qu'il n'y a pas d'augmentation automatique d'un point au terme de 5 ans sans inspection, pas plus que de mise à la moyenne de la note à l'échelon concerné, comme on le croit parfois.

Nous sommes vigoureusement intervenu à ce sujet, dès avant la CAPA. Le Rectorat reconnaît l'existence du problème,  l'injustice possible… et le déplore, mais ne peut ( ou ne veut )  le régler autrement que par un rappel aux IPR d'inspecter les professeurs concernés, surtout s'ils ont sollicité une inspection.

 Si vous êtes dans ce cas il faut demander, par écrit, à être inspecté, au moins 2 ans  avant la date d'une possible promotion, au choix  ou au grand choix. Cela à cause des délais d'attribution officielle de la note pédagogique pour qu'elle puisse être prise en compte.

Un de nos collègues, dans ce cas de figure, a ainsi raté une promotion bien qu'il ait , à deux reprises, sollicité être inspecté, sans obtenir ni réponse, ni inspection. A noter qu'en guise "d'argument" à cette carence il a été répondu que les IPR inspectaient en priorité les jeunes professeurs ( ce qui est normal et se comprend )  et n'avaient plus assez de temps pour s'occuper des autres ! Apparemment sans se rendre compte qu'ils pénalisaient ainsi , dans leur déroulement de carrière , les professeurs concernés.

Nous remettrons cette situation en évidence auprès du Recteur pour que consigne soit donnée aux IPR d'aller inspecter, en priorité , les intéressés, surtout s'ils ont demandé de l'être, et pour qu'il leur soit rappelé leur devoir de répondre à tout courrier.

 

Hors Classe

CERTIFIES ( CAPA du 17 mai 2004 )

228 promus, dont 13 hors barème    Barre   : 239, 9 pts.

 

Professeurs d'EPS ( CAPA du 6 mai 2004 )

34 promus, dont 1 hors barème     Barre   :  253, 9 pts.

 

Note : il y a inflation de demandes, pour beaucoup totalement vaines avant le 10ème échelon. Mieux vaut attendre les approches de la barre pour poser sa candidature, même si celle-ci n'engage à rien.

 

Congés formation

Si les candidats ici aussi sont nombreux (900 pour les certifiés et professeurs d'EPS), les "élus" le sont moins, les places étant comptées et , bien sûr, toujours en nombre insuffisant.

 

Bilan des congés accordés  à l'issue des CAPA :

AGREGES
CERTIFIES
Profs d'EPS
CPE
PLP

 8
43
 7
 3
10

75 pts
79 pts ( 10  2  65 )
"
"
 74 pts

La difficulté pour obtenir ce congé est telle qu'il peut paraître surprenant que certains y renoncent, devant repartir à zéro s'ils postulent à nouveau Il faut donc , avant de poser sa candidature, bien se renseigner sur ce congé dont l'obtention entraîne la perception d'une indemnité plafonnée à 85 % du traitement du 8ème échelon et des contraintes d'inscription faisant preuve de la formation suivie.
 

 

A noter qu'en fonction de la prolongation prévisible de la carrière des enseignants, liée à la nouvelle loi sur les retraites, le S.I.A.E.S. a demandé au Rectorat de revoir, dans le barème, le seuil de diminution des points affectés à l'âge, de 45 à 48 ans.     


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Contestation de note administrative ( CAPA des 6 et 17 mai 2004 )

On observe, d'année en année, une hausse constante de ces contestations, même si, proportionnellement,  elles sont peu nombreuses. Signe probable de tensions croissantes ( ou d'incompréhension )  entre les professeurs et l'administration.

 

 

Nombre de contestations

Notes revues à la hausse

%

Agrégés

34

20

58,8 %

Certifiés

125

57

45,6 %

Profs d'EPS

34

16 ( et 1 revue à la baisse)

47,5 %

              

Problème du 40 / 40.

Jusqu'à présent le Rectorat refusait d'attribuer 40, sauf départ  proche à la retraite. Cet obstacle a été levé par la définition, en concertation avec les syndicats, d'une règle simple : être à 39,9pts, avoir été proposé deux fois consécutivement à 40 par le chef d'établissement, être né au plus tard en 1954 ( pour cette année) .

Sur cette base 31 professeurs (13 agrégés, 13 certifiés, 5 professeurs d'EPS) ont pu voir leur réclamation retenue et accéder ainsi au Nirvâna de la note suprême.

 

Bilan établi par les Commissaires paritaires du S.I.A.E.S.  :  Michel SANDRI et  Alain FRETAY   Certifiés

                                                                                               Marie Françoise LABIT et  Jean RACON    Agrégés

 +  Jacques  MILLE , secrétaire général, pour l'EPS.

Pour les promotions d'échelon, hors classe, classe exceptionnelle, notation administrative des autres corps, nous consulter.

 

 

Une première dans l'Académie…

ou un précédent à méditer
Une collègue vient d'être licenciée à la suite d'un conseil de discipline mettant en cause ses compétences professionnelles. Et ce après une quinzaine d'années de services dans l'Education Nationale, non sans problèmes.

Il est revenu au Ministre de trancher en définitive du maintien ou du renvoi de cette collègue.

Ce qu'il a fait. 

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Calendrier prévisionnel du Rectorat

 

 1er juillet

CCMA  Fin de fonctions, notation, promotion, problèmes d'affectation des MA et Contractuels.

23 août

GT Ajustements ( affectations TZR ) EPS, PLP, CPE  + affectations IUFM.

24 - 25 août

GT Ajustements ( TZR ) Lycées et Collèges .

26 - 27 août

Affectation des MA et Contractuels.

1er septembre

Rentrée scolaire.

 

 

A toutes et à tous, le S.I.A.E.S. vous souhaite une bonne fin d'année scolaire et de bonnes vacances...certainement bien méritées et ...à se reveire à la represso di classo


Mouvement Intra académique Point d'étape.

On observe une hausse du  nombre des demandes de mutation (+ 18 % pour les Lycées et Collèges par rapport à 2003 ). L'explication en est simple, liée à l'obligation faite à tous les TZR, y compris du 04 et 05, touchés par la redéfinition des zones de remplacement sur le 13 et le 84, de participer au mouvement en mesure de carte scolaire. Cela aura probablement pour effet de modifier à la hausse les barres d'accès aux postes, même si le Rectorat a fait un effort manifeste pour mettre le maximum de postes au mouvement, y compris des postes à complément de service. Cela aura sans doute aussi pour effet de compliquer le mouvement, sans que l'on puisse à l'avance en mesurer l'impact. En tout état de cause la mise en route de ce mouvement 2004, précédée de réunions et groupes de travail, s'est faite en "gestion tendue", au prix de quelques cafouillages ( par ex. sur le traitement des TZR, des + de 175 points, sur les confirmations reçues… après la date limite de retour au Rectorat des accusés de réception…) et d'un emploi du temps pour le moins serré (que la grève du 25 mai n'a pas arrangé), avec la fin des opérations de vérifications des vœux et barèmes le 27 mai à 20 h 15, après un véritable marathon.

Remercions ici les gestionnaires du Rectorat, mis (es ) à contribution, d'avoir su gérer cette situation avec patience et sourire, et d'avoir toujours bien accueilli  les représentants du personnel  venant présenter des cas ou chercher à régler des problèmes. Et il y en avait. En témoigne le fait  que les groupes de travail " vœux et barèmes ", tenus du 24 au 27 mai, ont corrigé ou modifié entre 10 et 25 % ( selon les disciplines ) des demandes, justifiant ainsi de leur utilité.

Soulignons aussi que le Rectorat a accepté de prendre en considération des modifications tardives, et a souvent contacté les intéressés pour leur faire préciser des vœux parfois maladroitement  formulés.

Au final tout a pu être "bouclé" à temps, malgré  un démarrage laborieux (les points d'achoppements ne manquant pas) où ont été définies les règles communes  après interventions des divers syndicats.

Ainsi après d'âpres discussions le Rectorat a-t-il accepté que dernier le vœu " tout poste dans le département", facultatif…mais imposé  , bonifié à 900 points, soit traité, en cas d'affectation en extension , comme une mesure de carte scolaire, c'est à dire permettant à l'intéressé de conserver son ancienneté et son barème. C'est ce que nous réclamions depuis le début. En revanche ce même vœu, formulé avant le vœu ZR, ne sera pas bonifié et relèvera, en cas d'affection, d'une mutation normale et volontaire.

Concernant les bonifications ( + 1500pts ) en carte scolaire sur les ZR du 13 et du 84, une certaine confusion s'est fait jour : dans de nombreux cas la machine avait oublié la bonification, dans d'autres ce sont deux nouvelles ZR qui ont été bonifiées, ou une ZR nouvelle ne correspondant pas à l'ancienne !  D'évidence le rattachement administratif  à tel ou tel établissement n'était pas étranger à de telles situations. Nous pensons que ces problèmes auraient pu être évités si l'on avait laissé aux TZR le choix de la nouvelle ZR sur laquelle ils souhaitaient être réaffectés en priorité, en rappelant qu'un titulaire remplaçant est titulaire sur sa zone et non sur un établissement, fût-il de rattachement, souvent "choisi" de manière aléatoire  et sans qu'à l'origine les conséquences de ce choix en aient été connues.

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A la réception de ce journal  les dés seront jetés pour les quelque 3000 candidats à mutation.

Nous assurons ici chacun que le S.I.A.E.S. sera d'une extrême vigilance en FPMA , par ses représentants, pour que les règles appliquées soient les mêmes pour tous, et pour que les affectations se fassent en toute équité et toute transparence.

 

Rappel    EPS   :  10  juin
Disciplines Lycées et Collèges : 14 au 16 juin
, selon l'ordre de passage suivant  à partir du 14 juin :

 

 Lettres modernes et classiques / Philosophie  / Documentation  / Disciplines techniques / Economie et Gestion

Anglais /  Italien  / Allemand  / Espagnol  / Autre langues  / Sciences de la vie et de la terre  / Histoire Géographie

Physique Chimie / Physique appliquée / Mathématiques  / Education musicale  / Technologie /  Sciences économiques et sociales  /  Arts plastiques.

 

Pour contacter les représentants du S.I.A.E.S. à propos du mouvement, veuillez tenir compte, dans la mesure du possible, de la répartition suivante ( en sachant que du 14 au 16 ces représentants ne seront accessibles qu'en soirée ) :

 

Lettres modernes et classiques  Anglais Physique et Physique appliquée   :  Michel SANDRI   04 42 51 19 07

Philosophie Documentation Autre langues que l'Anglais  Mathématiques   :  Alain FRETAY     04  90  91 39 72

Autres disciplines  (et pour l'EPS, à compter du 10 juin)                             :  Jacques MILLE   04 91 42 18 55

 

Ultime minute

A l'heure où nous mettons sous presse nous prenons connaissance du projet de mouvement en EPS.

Si dans l'ensemble le programme informatique semble avoir correctement fonctionné, il a cependant montré quelques défaillances… inquiétantes pour celles ou ceux qui pourraient en être victimes, par exemple en "oubliant" des bonifications, pourtant attribuées en groupe de travail "barèmes".

Ainsi un collègue de La Ciotat , devant rester sur la ZR Sud Est 13 , avec un gros barème, se trouvait-il affecté en extension sur poste en établissement … à Tarascon ! Cette "erreur"  que nous avons d'emblée repérée  a certes  été réparée. Mais d 'autres ont pu être relevées, montrant les limites de la machine, ce qui laisse à penser qu'il s'en trouvera probablement d'autres dans le reste du mouvement.

Conséquence : les gestionnaires du Rectorat vont devoir TOUT vérifier, et refaire "à la main" les chaînes d'affectation pour réparer le bug. Au prix d'un travail supplémentaire imprévu.  Idem pour les représentants du personnel , dont c'est certes le travail,  qui vont devoir passer au peigne fin  le mouvement pour repérer les erreurs éventuelles, les faire corriger, et ainsi rétablir l'équité  dans l'attribution des postes. Comme il a été signalé, le S.I.A.E.S. qui a immédiatement repéré ces anomalies veillera à la régularisation des situations  et à la régularité des opérations.

Jacques MILLE

 

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CONTRACTUELS ( voir Bulletin académique spécial n° 130 , 8 mars 2004 )

La Commission consultative pour la nomination des contractuels se réunira le 26 août 2004. Lors de cette commission , et en tant que de besoin, des services seront proposés aux contractuels en fonction (et dans la mesure du possible) des vœux  qu'ils auront formulés. Et ce, sur la base du barème établi par le Rectorat  (voir fiche spécifique jointe à cet envoi  ).

Afin que les représentants du S.I.A.E.S. puissent suivre votre dossier, le défendre le cas échéant et vous prévenir du résultat de la Commission , veuillez nous faire parvenir au plus tôt la fiche jointe à cet envoi. Nous vous en remercions.

Pour tout problème ou toute question n'hésitez pas à contacter Omar RAHAT ( responsable S.I.A.E.S. pour les contractuels ) au 06 03 79 24 87  ou sur  rahat.omar@laposte.net

NB. Compte tenu de la politique restrictive suivie par  le Rectorat depuis la rentrée 2003 en ce qui concerne le remplacement, il est probable que tous les contractuels candidats ne pourront être affectés sur des services à l'année, dès la rentrée scolaire. Cette situation est éminemment variable d'une discipline à l'autre en fonction du nombre de TZR disponibles, d'où peu d'espoirs à nourrir en EPS, en Allemand, par exemple , et un peu plus en Physique ou en SES.

Il faut donc, pour beaucoup, s'attendre à ne pas être affecté à la rentrée même, mais à être appelé en cours d'année pour assurer des remplacements de courte ou moyenne durée, là encore de façon très variable et peu prévisible selon les disciplines.
Omar RAHAT

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